Oscar venait d'arriver devant un manoir, de deux étages, mais large, il devait posséder une vingtaine de pièces. Il s'arrêta devant le portail, où une domestique l'attendait. Il la suivit vers le vestibule, où il déposa sa valise, son manteau et ... il repoussa d'un geste vif la main de la domestique qui voulu lui retirer sa casquette et son épée.
" Souvenez-vous mademoiselle que je suis Chevalier, j'ai des droits et des obligations ! "
Après cette réplique sur un ton calme et posé, Oscar suivit de nouveau la domestique à travers un salon, où le thé était servi. Juste à côté, deux chocolats chauds étaient contenus dans deux bols en porcelaine chinoise.
" Installez vous, Chevalier Oscar, Jérémy descend dans une minute. "
L'homme et la femme se tenant en face de lui n'était pas les parents de
la jeune fille. Ils se déclinèrent comme son oncle et sa tante.
Qui était Jérémy ? On lui avait parler d'un cadeau d'amitié pour ses quinze ans, pas d'une rencontre avec un homme. Mais lorsque la porte devant lui s'ouvrit, ce n'était pas un homme, mais une jeune demoiselle, pourtant grande, qui se tenait face à lui. Casquette et épée presque semblable à la sienne, cette jeune femme était Chevalier, tout comme lui. Il se leva et s'inclina, comme le veut la politesse et le maintient des Chevaliers.
" Je me nomme Oscar Mikan, Chevalier tout comme vous, et honorer de faire votre rencontre. "
Après ces brèves présentations, Oscar remarqua qu'elle portait différentes médailles, qu'elle était donc son supérieur. Il fut prit d'une immense admiration pour cette personne.
Elle s'installa à côté de lui, puis la domestique leur tendit une tasse de chocolat chaud à chacun.
" Bien, maintenant que vous connaissez votre cadeau, Chevalier Oscar, nous espérons que vous l'accepterez en guise d'alliance. Votre grand-mère nous a dit que vous cherchiez une fiancée de haut-rang, nous vous proposons donc notre nièce, qui a été approuvée par votre chère grand-mère. "
Juste après ces mots, mon esprit fut brusqué, mais aussi très heureux. Je n'ai remarqué que trop tard la réaction de Jérémy. Cette dernière parut étonnée, et surtout pas du tout au courant de cette affaire.