Dans un monde parallèle

Professeur Messages : 40 Date d'inscription : 29/09/2010

Après son entrevue avec la C.P.E, Charles se dirigea à la bibliothèque, qui était son endroit favori depuis sa naissance. Lorsqu'il entra, il ne vit personne. Temps mieux se disait-il, au moins il n'y aura pas de chahut qui le perturbera durant sa lecture. Il chercha un recueil japonais pour se détendre, malgré le fait qu'il semblait tout à fait calme et posé. Son bijoux commença à rire lorsqu'il commença sa lecture :

" Tu ne changeras pas Charles ! Un recueil japonais, un poème anglais puis un roman français... Je te connais par coeur. Et je sais que tu me gardes parce que tu as peur qu'il revienne ... Je te l'ai dit, je te rendrais " heureux " quoi qu'il en coûte ... "

Charles essaya de garder son calme, mais il était désormais trop stresser. Améthyste avait raison, c'est pour cela qu'il ne pouvait pas l'enlever. Quelques minutes plus tard, alors qu'il était presque à la fin de son recueil, quelqu'un l'apostropha :

" Quel est le nom de ce recueil ? "

Un jeune homme aux cheveux blancs et aux yeux de couleur diamant se tenait devant lui... Charles lui répondit sur un ton posé :

" Je doute que tu saches lire le japonais mon garçon. "

A ce moment où il avait dit garçon, le jeune homme le dévisagea...

Jérémy voulu retourner à la bibliothèque pour lire un recueil japonais qui était arriver la semaine dernière. Elle ne pensait pas trouver quelqu'un, alors elle avait commencé à courir dans l'immense bibliothèque. Mais lorsqu'elle vit un homme, d'apparence jeune et très séduisant, elle l'enferma dans une illusion pour qu'il ne puisse pas se rendre compte qu'elle était là. Elle chercha le recueil mais en vain. Elle se rendit compte alors que ce devait être l'homme qui le lisait. Elle le libéra de l'illusion et lui demanda :

" Quel est le nom du recueil ? "

L'homme la regarda, comme s'il l'identifié. Puis il lui répondit qu'un Jeune Homme comme lui ne pouvais pas lire le japonais. A ce moment précis, Jérémy le dévisagea. Elle le regarda en face, et commença à répliquer lorsque son anneau commença à faire la discute :

" Jérémy, du calme ! Nous allons lui apprendre ce que c'est que de te faire du mal ! "

Les yeux de Jérémy devinrent brillant, puis le décor de la bibliothèque changea, ce devint une arène. L'homme devint pâle. Il lui adressa la parole sur un ton un peu plus nerveux :

" Tu ... tu possèdes un bijoux qui parle ?! "

Jérémy fut étonnée, l'arène partie et la bibliothèque revint.

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Charles entendit le bijoux parler, il en était sûr. Le jeune homme se calma et l'arène avait disparue. Charles lui montra son anneaux. Il lui expliqua pourquoi il était étonné de voir qu'il pouvait entendre son bijoux parler. Jérémy lui montra le sien. Il lui expliqua pourquoi il pouvait l'entendre et aussi il se présenta. Mais il ne comprenait toujours pas pourquoi il s'était énervé. Il allait lui poser la question mais elle prit la parole avant lui.

" Elle m'a dit qu'elle s'appelle Diamant. Le tient doit se nommer Améthyste, je le reconnaît, je l'ai vu plusieurs fois dans les comptes, mais aussi dans un journal, où tu y es présent. Et sache que je ne suis pas un homme ! Un homme n'aurais pas osé défier l'un de ses professeurs. Je suis une fille de bonne famille, mais celle-ci ne s'occupait pas de moi, ils pensaient que j'étais maudite ... "

Une larme coula sur le visage de Jérémy, puis elle s'entoura d'une illusion, emportant par mégarde l'homme qui était avec elle. Elle se faisait battre par son père. Il la fouettait avec un chat à neuf queues. Lorsque l'homme la prit dans ses bras, l'illusion s'arrêta, mais du sang coulait sous les vêtements de Jérémy.

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Voyant l'atrocité de ce qu'il voyait, et voyant la jeune fille pleurer, il la prit dans ses bras. L'illusion s'arrêta, mais du l'odeur du sang se répandit sous les vêtement de Jérémy. Ne s'étant pas présenté, Charles estimait que c'était la meilleure chose à faire :

" Je me présente, je suis Charles Lebeau, je suis professeur de français dans cet établissement. "

Celle-ci eut un sourire et lui expliqua qu'elle le connaissait déjà. Les journaux avait beaucoup parlé de la mort de son père. Charles se demanda si tout les élèves de cet établissement étaient comme lui ou Jérémy. Charles déposa la jeune fille sur un des canapés, et chercha des vieux journaux. Il était sûr d'avoir son visage sur l'un de ces journaux. Puis il trouva : Jérémy Etile, fille d'une riche famille, entre au lycée de Liberty School avec une réussite de 99.75 à ses examens d'entrés.
Cette jeune fille était le phénomène dont tout le monde parlait. Charles était il en train d'éprouver de l'affection ou de la pitié envers la jeune fille qui se trouvait derrière lui ?!

Jérémy ne savait pas si elle était gênée ou au contraire détendue et calme dans les bras de Charles. Pleurant toujours un peu contre l'imposant torse qu'il possédait, elle se dégagea pour sortir un mouchoir et sécher ses larmes.
Elle le remercia et se leva avec assez de maladresse pour que Charles l'aide.
Elle tomba sur ses yeux, certes différents, mais elle lui trouva un certain charisme plutôt qu'une aura effrayante. Elle contempla son regard longtemps, mais se sentant rougir soudainement, elle baissa la tête. Charles lui caressa les cheveux.

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Ne sachant que faire après ce geste, Charles tenta de regarder la jeune fille qui évitait son regard. Il devina donc qu'elle rougissait et se sentit à son tour mal à l'aise. Venant d'arriver dans l'établissement, il lui demanda dans quel bâtiment se trouvait son bureau et sa salle de cours. Elle attrapa son sac et commença à partir. Voyant qu'elle partait et surtout croyant qu'elle aller le conduire jusqu'à son bureau, Charles ramassa en vitesse ses affaires avant de courir pour la rattraper. Il la suivit dehors, la voyant se diriger vers un grand bâtiment. Lorsqu'ils arrivèrent à l'entrée, elle marmonna quelque chose d'incompréhensible. Charles lui demanda donc de répéter sa phrase un peu plus fort.

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